Quelle frénésie que cette histoire. A tel point qu’on a plus l’impression de voir un dessin animé américain rythmé que de lire une bande dessinée. Manque juste un petit « that’s all folks » en conclusion de l’album. Le graphisme proche de bon nombre de cartoons, les gestuelles et les expressions très outrées renforcent ce sentiment d’être devant une animation de Warner Bros. Il ne manque que des bruitages de démarrage de course poursuite ainsi que des personnages reconstitués après chaque explosion de dynamite.
De ce point de vue Fabrice Parme réussit son immersion dans les années 50 moment de cette histoire. Le scénario enchaine les situations loufoques : certains fans n’apprécieront pas ce dévergondage mais après tout l’esprit du one shot est de laisser différents auteurs interpréter à leur façon la série. Alors pourquoi bouder cette aventure de Spirou et Fantasio qui laisse peu de temps au répits et pas une seconde à l’ennui.
La Figue