Medley

medley

Si vous avez loupé le 3-4 donné par le batteur ou le tac-tac-tac de la baguette du chef d’orchestre

…Rendez vous immédiatement à la première page pour apprendre comment fut créée la première musique à coup de matraquages frénétiques sur des ossements à l’aide d’autres ossements de même facture. Découvrez quelle fût la joie du premier auteur compositeur de l’Humanité à l’écoute de cette mélodie primitive. Et partagez l’horrible déception de ce dernier dès que le premier critique musical de cette même Humanité – quoiqu’on en doute – passant par là, chia instantanément sur son oeuvre, au sens propre, par l’édification d’un étron de très belle taille, comme au sens figuré, par le jaillissement de ce même colombin, dont les archéologues n’ont pour l’instant pas retrouvé la trace, laissant encore un petit doute sur l’explication donnée par le neuvième art sur les origines du quatrième art.

Le monde n’en avait pas fini de troller à l’infini sur une activité artistique qui ne devrait après tout pas attirer plus la haine que l’innocente passion pour le maquereaux à la moutarde ou l’attirance pour le hareng pomme à l’huile. Mais voilà, le chemin est pris depuis les origines. Et si le Rock and Roll est souvent à quatre temps, le panorama de l’univers de la musique fait par Raphaël B s’exécute lui aussi en quatre cases. Quelques personnages sont récurrents comme Acier Fulgur, le DJ le plus classe du monde ou Didier, commentateur au bistro de l’actualité des chansons. Cependant la plupart des protagonistes ne font qu’une seule apparition pour ne livrer que le gag de la maturité. Ce diable de Raphaël B jure avoir été ingénieur dans une autre vie avant de se faire connaître avec « Ma vie de zombie », mais il a dut sévir quelque part sur un appareil acoustique ou subir en plusieurs endroits le son de bien des instruments pour livrer cet excellente oeuvre humoristique.

Zefigue

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