Ce qui est agréable avec Blake et Mortimer, c’est qu’on sait ce qu’on va y trouver quand on ouvre n’importe lequel des albums de la série : de la grande aventure, des civilisations perdues, de l’archéologie, des innovations scientifiques, du mystère, du thé à 5 heures, de la coopératons entre le MI5 et le MI6, un soupçon de nostalgie pour l’Empire Britannique, de la ligne claire belge, pas une seule pincée d’humour belge et enfin Olrik.
Cet épisode ne déroge pas à ces règles de bases. Alors bon cru ? La machination Voronov et le contexte de guerre froide se calait parfaitement à la série et c’est probablement le plus réussi des albums réalisés par Sente et Juillard. Dans Le sanctuaire de Gondwana (très bon titre) on apprécie les ingrédients qui font le succès de la série mais une pointe un peu plus policière et un peu moins archéologique n’auraient pas fait défaut à cette histoire dont on apprécie cependant pleinement le développement.
Lafigue