Casiers judiciaires 2

Nouveau défilé de prévenus aux physiques plus ingrats les uns que les autres. Lefred-Thouron semble prendre un malin plaisir, à enlaidir le plus possible tous ces mis en examen. Tout est bon : énorme nez, poils, furoncles, boutons. Il ne manque jamais d’ajouter à ces physique disgracieux un pois chiche dans la tête ou en tout cas une bonne dose de bêtise à la mauvaise foi évidente des inculpés.

Le duo a décidé de mettre quelques personnages récurrents dans ce tome : un chroniqueur judiciaire débutant et empoté, un violenteur conjugal incorrigible, une femme en instance de divorce. Les silences pendant les échanges contradictoires sont régulièrement meublés avec de savoureuses onomatopées. Cependant on rit un peu moins que lors du premier volume, et on a même l’impression d’un certain manque d’inspiration sur certaines chutes. On continue malgré tout à apprécier tous les contrastes entre les hommes et femmes de lois et les hurluberlus usagers de la machine judiciaire.

La Figue

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