Jolly Jumper ne répond plus – La chronique qui finit plus vite que son ombre

Si en début d’histoire, par hasard vous étiez sur le pont des arts : Jolly Jumper fait un gros boudin. Lucky Luke est complètement désemparé et tente d’amadouer son cheval avec un subtil changement de costume et une nouvelle aventure dans l’Ouest sauvage et dépaysant en la bonne compagnie des Daltons.

Je conseille à n’importe qui de ne pas perdre plus d’un instant avec cette chronique de chien pouilleux de la casse et de plutôt se jeter sans attendre sur cet avion de chasse. L’outlaw qui a fait ce hold up sur Lucky Luke est un impitoyable pistoléro de l’humour. Attention car ce n’est pas un bleu de la librairie ; il n’en est pas à sa première attaque avec ses pistolets à bulles qui font rigoler. Son nom n’est pas Personne mais Bouzard. N’oubliez pas son visage car il est wanted dans plusieurs rayons bédé.
Alors, dans ce bouquin à la couverture au grain agréable au toucher, Joe Dalton dit à un moment donné :   « Ah parce que vous en connaissez beaucoup, vous, des types qui bouffent des savonnettes comme des cookies !? » . Pas moins que ça ! Et à un autre moment, Joe qui n’en peux plus, lance à la cantonade : « Je vais lui tricoter un pull en laine » .  Voilà c’est écrit, le panorama est exhaustif et qu’on ne revienne plus jamais là dessus, à moins d’avoir envie d’entendre une symphonie de Gatling modèle 1862 à manivelle et cartouches en papier.

Fin de la chronique et la bulle vient juste de toucher son ombre avant d’éclater.

Lafigue

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