Le talent du meilleur des DRH c’est de de proposer « the right man at the right place ». Et c’est tout le savoir faire de ce Dieu-ci. Il faut dire qu’il dispose d’un choix presque infini. Il n’hésite pas à envoyer les plus grandes figures historiques pour donner un coup de pouce à diverses personnes qui ne parviennent pas à accomplir leur destiné.
Manque de confiance, de méthode ou accès de découragement, les créatures terrestres ont bien besoin de la faconde d’un Cyrano ou du raisonnement d’une Agatha Cristie pour que s’épanouissent enfin leur talents. Ces sommités sont plutôt rigolardes et Barral, à travers une mise en page et un dessin aéré, ne manque jamais de donner une expression facétieuse et bienveillante à leur visage. L’astuce est bien souvent la première des armes de ces initiateurs.
La chute de chaque histoire tient dans la récompense choisies par chaque ange gardien pour la bonne exécution de sa courte mission terrestre. Un même canevas est donc utilisé de mille façons différentes et on est à chaque fois touché par ces fins heureuses matinées d’un humour que Benacquista manie joyeusement.
Lafigue

Ce qui est agréable avec Blake et Mortimer, c’est qu’on sait ce qu’on va y trouver quand on ouvre n’importe lequel des albums de la série : de la grande aventure, des civilisations perdues, de l’archéologie, des innovations scientifiques, du mystère, du thé à 5 heures, de la coopératons entre le MI5 et le MI6, un soupçon de nostalgie pour l’Empire Britannique, de la ligne claire belge, pas une seule pincée d’humour belge et enfin Olrik.
Entre descriptions contemplatives, évènements graves de la vie et conte onirique, Springer révèle les dures lois de l’existence à l’enfance…
Quand t’es dans le désert depuis trop longtemps tu te demandes à quoi ça sert disais l’autre. Le libérateur des français détaché de son destin national depuis 10 ans décide donc de partir à la plage accompagné de tante Yvonne et de son fidèle Lebornec.