Aucun lecteur chevronné ne sera étonné de découvrir Canardo dans un bar à trois heure du matin. L’esprit chevaleresque de la fine fleur palmipède de la police privée, pousse notre héros à raccompagner en voiture une prostituée russe. Toujours autant irrésistible ce Canardo. Mais comment ne pas céder au charme fou et à l’œil mouillé, pétri d’humanité distanciée de ce canard détective.
Une évocation du conflit culturel entre wallons et flamands viennent ancrer le récit encore une fois en Belgique avec un détour par le duché du Belgambour, mélange de Belgique et de Luxembourg. On ne retrouve certes pas la noirceur des premiers tomes tels que La marque de Raspoutine ou Noces de Raspoutine, mais l’ironie et la bassesse humaino-animale des personnages demeure. L’ironie de l’inspecteur Canardo et ses bonnes réparties perdurent dans cette intrigue clinico-monarchique et on appreciera quelques répliques que s’adressent certains personnages.
La Figue