Avec Dumontheuil, on est souvent plongé dans des univers absurdes ou décalés. Ici le bedonnant baron Jean Dexte de Cadillac, ce fauve au cœur tendre vêtu de sensualité – on a du mal à le croire mais il se voit ainsi – s’est fait subtilisé son sexe. Ne lui reste que son nez de proéminent, un de ces blazes de conquérant aventurier propre à vous éborgner si vous n’y prenez gare. Accompagné du fantôme de sa mémé il vit le vaudou en afrique, la quatrième dimension en Amérique et se fourvoie dans tout un tas d’embrouilles en globe trotter bien souvent dépassé.
Il a l’air peu souvent à sa place notre antihéros, le dessin enlaidissant toujours un peu les personnages amène un univers distancié qui amèneront logiquement en fin d’histoire, le malheureux candide à entamer l’expérience de Perec, celle de l’homme qui dort.
La figue