Fin de la longue saga entamée en 1967 par Christin et Mezières. A leur niveau et au vu de la variété de leurs productions, les auteurs n’ont plus besoin depuis bien longtemps d’exploiter une série qui a fait leur gloire et de sortir chaque année un album supplémentaire. Le fait est suffisamment rare, quand une série est solidement installée, pour saluer la décision de clore cette institution de la BD de science fiction quelque soient les motivations des pères de Valérian et Laureline.
Est elle réussie cette sortie ? Si pour l’auteur de la présente chronique l’album favori est « Sur les terres truquées », celui-ci – si ce n’est sa place particulière dans la série et sa parade de personnages qui ont jalonnés les albums précédent – ne sort pas particulièrement du lot, sans pour autant être ni décevant ni moins bien. Il est simplement conforme aux volumes précédents, ce qui est était sans doute la meilleures des options à prendre. Un procédé de narration permet aux auteurs de résoudre les paradoxes et blocage qui s’étaient installés dans les séquences précédentes. Mais une fin originale met en scène le mythe de l’éternel retour et renvoie le lecteur à recommencer la lecture du premier tome, preuve de la sincérité de ces adieux par les créateurs de cette longue histoire qui fut un des joyaux de mon enfance.
La figue

Alors que se prépare la cérémonie de réconciliation entre les terriens et le peuple Sandjarr, un groupe de pêcheurs terriens est attaquée en Malaisie. Apparemment les Rapakhuns, peuple pratiquant un étrange rituel cannibale honorifique envers leurs mourants, sont impliqués dans ces évènements. Mais la situation est plus compliquée qu’il n’y parait.
Si vous voulez des grands espaces, des panoramas de rêves, de la flore luxuriante et de la faune exotique, votre premier réflexe sera sans doute de chercher une destination de voyage. Et c’est là que vous commettez votre première erreur.