Ainsi donc le tueur avait des convictions politiques. On le croyait misanthrope, vacciné contre toute cause, immunisé contre les idéologies, et écœuré par la capacité de l’homme à faire souffrir son prochain. Alors que lui se défend de ne pas pratiquer de sadisme inutile et d’être plutôt sympathique en dehors de son activité professionnelle.
Ici il prend fait et cause pour la révolution castriste dont il respecte les réalisations comme l’éradication de la faim, l’alphabétisation et le système de santé. Il n’a en tout cas aucune sympathie pour l’impérialisme américain et des occidentaux. Voilà un nouveau chemin que prend le personnage qui risque de déplaire à certains lecteurs appréciant sans doute d’avantage l’aspect froid et dénué de toute scrupule idéologique. C’est vrai qu’il est sans doute plus intéressant et la gageure est plus grande d’avoir à con struire le discours d’un tueur justifiant une profession dont seul l’argent est le moteur que de donner des justifications politiques à un assassinat. Ce tournant enrichi le personnage tout en le dénaturant quelque peu.
La Figue

Alors que se prépare la cérémonie de réconciliation entre les terriens et le peuple Sandjarr, un groupe de pêcheurs terriens est attaquée en Malaisie. Apparemment les Rapakhuns, peuple pratiquant un étrange rituel cannibale honorifique envers leurs mourants, sont impliqués dans ces évènements. Mais la situation est plus compliquée qu’il n’y parait.
Pas facile s’appliquer le 100% bio, l’écologiquement responsable dans la vie de tous les jours. En se mettant en scène et en explorant les milles facettes de la vie verte, Cydril Pedrosa nous plonge dans un univers kafkaïen dont il n’hésite pas à railler le maximalisme. Il en profite pour nous faire découvrir sa petite famille et quelques considérations extra écologiques.
Obligés d’amerrir près d’une petite île occupée par un seul habitant, un portugais à l’esprit mercantile ayant plus le sens des affaires que celui de l’hospitalité, Robillard et Rivière, chargés du transports de documents secrets de la plus haute importance, voient une nouvelle fois leur mission mise en péril. Le commerçant ne leur a en effet pas tout dit.