Avec Dumontheuil, on est souvent plongé dans des univers absurdes ou décalés. Ici le bedonnant baron Jean Dexte de Cadillac, ce fauve au cœur tendre vêtu de sensualité – on a du mal à le croire mais il se voit ainsi – s’est fait subtilisé son sexe. Ne lui reste que son nez de proéminent, un de ces blazes de conquérant aventurier propre à vous éborgner si vous n’y prenez gare. Accompagné du fantôme de sa mémé il vit le vaudou en afrique, la quatrième dimension en Amérique et se fourvoie dans tout un tas d’embrouilles en globe trotter bien souvent dépassé.
Il a l’air peu souvent à sa place notre antihéros, le dessin enlaidissant toujours un peu les personnages amène un univers distancié qui amèneront logiquement en fin d’histoire, le malheureux candide à entamer l’expérience de Perec, celle de l’homme qui dort.
La figue

Le mythe de Pascal Brutal se renforce. Le célèbre adepte de l’ultra-violence, gainé de ses adidas torsion et de sa gourmette, fait exploser sa virilité pure dans la France ultra libérale d’Alain Madelin.
Revivre son adolescence avec son expérience d’adulte. L’hypnose que tente Andy, pour parvenir à cerner les raisons qui lui ont fait commencer la cigarette, lui permet de réexaminer les moments clés de sa jeunesse. Pourquoi ai-je eu une crête de punk, pourquoi je n’ai pas choisi d’être une star du Rock n’Roll. Qu’est ce qui a fait de moi l’adulte que je suis aujourd’hui.
Au moment de devoir donner son identité lors du recensement de la population, un vieil homme déclare à l’agent fonctionnaire qu’il s’appelle Dieu. Suite à plusieurs prodiges, les hommes doivent bien admettre qu’il ont face à eux l’Etre Suprême.