La tension s’installe durablement dans la série, et on en peu plus d’attendre que n’éclate la folie meurtrière de Néron. Les auteurs semblent retarder l’instant le plus longtemps possible, procédé restituant une nervosité des personnages chez le lecteur.
Garde impériale, courtisans, proche de Néron commencent à ressentir la peur. Les auteurs à travers un dessin toujours plus somptueux ne tranchent pas sur l’hypothèse qui voudrait que l’incendie de Rome de 64 après JC aurait été allumé par Néron lui même. Ils passent cette supposition sous silence pour l’instant. Quant à Lucius Murena et Néron, ils ne s’affrontent pas encore directement et ne le font que par personnes interposées pour l’instant.
La figue

Excellente idée que de confier à Berthet la réalisation de cet album. Son trait clair et net lissant les personnage fait toujours contraste avec un scénario noir et tortueux. Comme dans le privé Hollywood par exemple.
Pas facile la quête de l’identité lorsqu’on apprend que l’on est fils de troll. ¨Pas facile non plus de le retrouver parce que vous vous doutez bien qu’un troll ça ne se trouve pas sous le sabot d’un dragon, comme ça en allant chercher le pain.
Un gag par planche et c’est presque à chaque fois un orgasme de rire en bas de page. Rien de graveleux ou si peu, que de la poilade à couvert et à poil. L’époque a décuplé les possibilités d’histoires avec la diffusion des sex-toys, l’arrivée d’internet, des web-cams et des préservatifs parfumés. La performance tournée en dérision, le fantasme qu’on veut réaliser qui vire à la farce, bref toutes les splendeurs et misères de la vie sexuelle moderne explorées par la facétie de Zep.